Le Diplomate des Onze Cents Fous Immortels

- Encore quelques instants et il aurait atteint le haut de la colline. Il poussa son cheval, d’un coup de talons, pour qu’il accélère.
C’était le matin. Le soleil, apparu quelques minutes auparavant, inondait la vallée de sa lumière rouge. Il avait voyagé de nuit, comme souvent. C’était plus discret.

Il s’était écarté de la route il y a plusieurs milles de ça pour rejoindre ce promontoire, surplombant sa destination finale. Cela devait lui permettre de vérifier la qualité des informations que les éclaireurs avaient rapportées.
Lorsque la cité apparut dans son champ de vision, il comprit qu’ils ne s’étaient pas trompés de beaucoup. D’une taille déjà importante, elle semblait encore en pleine croissance. Il devenait urgent d’établir des relations avec ces voisins.

Il stoppa sa monture et sauta dans l’herbe. Il resta un moment immobile le temps que le malaise disparaisse. Il détestait la sensation de la rosée, froide et humide, s’infiltrant dans ses sandales. Il posa un genou au sol et entreprit un examen plus approfondi de la cité.
Deux bâtiments se détachèrent et attirèrent son attention, une auberge qui semblait particulièrement animée et un autre, plus officiel, qui semblait être destiné accueillir les étrangers venus « parler affaires ». Il hésita quelques minutes, peut être devrait il, dans un premier temps, n’envoyer qu’un espion à l’auberge pour en apprendre davantage. Mais il y renonça rapidement, il avait déjà perdu suffisamment de temps, il irait se présenter personnellement, et officiellement.

Il se redressa et retourna à son cheval. Avant de descendre, il devait encore se changer, se draper dans sa toge et se masquer. Cela faisait parti du costume de diplomate. Il ne fallait jamais sous estimer l’impact de la première impression lorsqu’on s’apprêtait à entamer des négociations.

Il remonta en selle et lança son cheval au galop dans la pente, direction la porte nord de l’enceinte.
Sans s’arrêter, ni même ralentir, il se dirigea droit vers la Seigneurerie. Une fois devant l’entrée, il s’assura qu’on s’occuperait de son destrier avant de rentrer dans l’imposante construction.

Le responsable, qu’il trouva derrière le bureau du hall, lui posa les questions d’usage. Il y répondit d’un trait. –

Je suis le diplomate de l’alliance des Onze Cents Fous Immortels (1100_IMT). Je représente ses douze membres.
Nous n’avons aucun pacte et ne souhaitons pas en avoir pour le moment. Je ne suis pas envoyé pour ca, je requiers l’établissement d’une ambassade pour plus de tranquillité et de … discrétion.
Je souhaiterais m’entretenir avec les autorités dirigeantes de votre alliance.

- Stoïque, il regarda son interlocuteur s’éloigner et attendit une réponse. -

c'est avec joie que nous t'acceillons toi et ton destrier.
un homme vint chercher l'étranger pour l'emmener plus loin, dans une piece sombre et bien gardée.


ps: Druss s'en occupe
bienvenue a toi!

Je t'ai reservé une salle où tu pourra te sustenter, te reposer et dire ce que tu as dire dans la plus totale des discrétions.
Deposes tes armes à l'entré tu es le bienvenue.